Édouard-Émery était un historien et un politicien canadien. Édouard est né à
Princeville, au Québec, de Louis-Eusèbe Richard et Hermine Prince. Après avoir obtenu son diplôme en droit en 1867 et suivi des cours à l’Université Laval et au Collège McGill, il pratiqua le droit à Arthabaskaville avec Wilfrid Laurier. Il a pratiqué pendant plusieurs années avant d’être élu à la Chambre des communes de Mégantic en 1872 et a été réélu en 1874. Son état de santé l’a contraint à ne pas se faire réélire aux élections législatives canadiennes de 1878. Politiquement, Richard était un protectionniste libéral.
Édouard-Émery était un historien et un politicien canadien. Édouard est né à Princeville, au Québec, de Louis-Eusèbe Richard et Hermine Prince. Après avoir obtenu son diplôme en droit en 1867 et suivi des cours à l’Université Laval et au Collège McGill, il pratiqua le droit à Arthabaskaville avec Wilfrid Laurier. Il a pratiqué pendant plusieurs années avant d’être élu à la Chambre des communes de Mégantic en 1872 et a été réélu en 1874. Son état de santé l’a contraint à ne pas se faire réélire aux élections législatives canadiennes de 1878. Politiquement, Richard était un protectionniste libéral.
Richard est devenu le shérif des Territoires du Nord-Ouest peu de temps après avoir quitté la Chambre des communes. Il a occupé ce poste jusqu’en janvier 1883. Après avoir démissionné de son poste de shérif, il s’est présenté à nouveau pour les élections à la Chambre des communes en 1883 à Saint-Boniface mais a été vaincu par Alphonse Alfred Clément Larivière. Il se présente à à nouveau en 1889 à Provencher, mais Lariviére le bat à nouveau.
Édouard était également un homme d’affaires assez prospère. Malheureusement, ses campagnes politiques et ses problèmes de santé fréquents l’empêchent d’accumuler des richesses considérables.
Édouard Richard était d’origine acadienne. Après sa dernière campagne ratée, Richard retourne à Arthabaskaville et commence à s’immerger dans son héritage. Il a défendu avec ferveur la cause acadienne, réclamant un musée acadien, il a mené ses propres recherches et même démarré une campagne de réparations. Un article publié à Toronto en 1893 par Pierce Stevens Hamilton et des récits de Francis Parkman et Thomas Beamish Akins incitèrent Richard à commencer à publier sa propre histoire. Son travail, Acadia, Missing Links of a Lost Chapter in American History, a été publié en deux volumes en 1895. Son travail était controversé, à la fois pour le mélange de l’anglais et du français dans le texte et, plus important encore, le manque d’annotations et de citations. Son livre a été republié avec des annotations ajoutées par son cousin Henri d’Arles de 1916 à 1921. Malgré cette controverse, son travail lui valut des éloges, notamment une élection à la Société royale du Canada et un doctorat honorifique de l’Université Laval. En 1897, Richard, qui ne s’est jamais marié, est nommé successeur de Joseph Marmette en tant qu’archiviste canadien officiel en France. C’était sa dernière œuvre principale avant son décès à Willow Bunch, en Saskatchewan, en 1904.
Sources: Wikipédia / Recherche P. Richard