Le souci ou souci officinal (Calendula officinalis L., 1753), est une espèce de plante à fleurs de la famille des Asteraceae.
Très commun dans les régions méditerranéennes, le souci officinal croît dans la plupart des jardins et des friches sans avoir besoin d’y être semé, le vent faisant office de jardinier. Ses graines survivent à des froids intenses.
Le souci des champs (Calendula arvensis), ou souci sauvage, ou souci des vignes, est plus petit avec des graines du centre un peu différentes. Ses parties ont les mêmes propriétés que le souci officinal. Il est parfois appelé le souci des jardins.
Le souci est une plante comestible (jeunes feuilles, capitule frais ou séché). Les propriétés thérapeutiques du souci sont connues depuis longtemps. Au XIIe siècle, Hildegarde de Bingen l’utilisait contre la teigne du cuir chevelu ; à la même époque, Albert Le Grand recommande son usage comme cicatrisant, contre les troubles de l’intestin, les piqûres d’insectes et de serpents. Au XVIe siècle en Italie, le médecin recommande son emploi pour faire un collyre soignant les maux des yeux.
Il fait partie des plantes dont la culture est recommandée dans les domaines royaux par Charlemagne dans le capitulaire De Villis (fin du VIIIe siècle ou début du IXe).
Alimentaires
Les boutons floraux du Souci officinal et du Souci des champs peuvent être confits au vinaigre avant qu’ils ne s’ouvrent. On peut aussi les faire sauter « pour accompagner les grillades. Les fleurs agrémentent les salades. On peut aussi en collecter les pétales et les ajouter au dernier moment au riz et aux pâtes. Elles y apportent de la couleur et une tonalité douce amère agréable et sans prétention ».
Thérapeutiques
Calendula officinalis est depuis longtemps utilisé en médecine traditionnelle. Les fleurs fraîches ou à peine séchées servent à préparer infusions et alcoolats qui ont notamment des propriétés anti-inflammatoires, anti-œdémateuses, antioxydantes, anti-virales, anti-tumorales, spasmolytiques, hypocholestérolémiantes et immunostimulantes.
En usage externe (teinture mère), c’est un excellent anti-inflammatoire (peau et muqueuses, intimes ou non), anti-œdémateux et antivenimeux. Il est antibactérien, antiviral, antifongique et cicatrisant.
Selon l’Organisation mondiale de la santé le souci peut être considéré comme « un traitement externe des plaies superficielles, des inflammations modérées de la peau et de la muqueuse orale, des blessures et des ulcères veineux ».
« Calendula fait partie de la même famille que l’arnica (les astéracées) et possède des propriétés réparatrices et protectrices. Il contient des antioxydants naturels et stimule le renouvellement cellulaire. »
Sources: Wikipédia