Fils de Irenée Richard et de Marie LeBlanc, il est né le 8 mai 1892 à South Framingham, Massachusetts et a grandi à College Bridge au Nouveau-Brunswick. Il a fait ses études au Collège St. Joseph, où il a obtenu un baccalauréat avant de fréquenter l’Université de Dalhousie où il a obtenu un baccalauréat en droit en 1918. Il épouse Alice Bernadette Hayes, fille de John Hayes et de Victoria Hawkes, le 15 septembre 1925 à Restigouche et devient père de 4 enfants.
Richard a été secrétaire-trésorier provincial du 16 juillet 1935 au 10 janvier 1940. Il a quitté la politique provinciale en 1945 pour briguer avec succès un siège à la Chambre des communes du Canada en tant que candidat du Parti libéral du Canada dans la circonscription de Gloucester. Réélu aux élections fédérales de 1949, il sert à Ottawa jusqu’à sa retraite de la politique en 1952.
En 1952, Richard démissionne de son poste de député fédéral du comté de Gloucester pour accepter le poste de juge de la cour suprême de la province. En plus de recevoir un doctorat honorifique en droit de l’Université Saint-Joseph, Clovis T. Richard fut impliqué dans sa communauté comme membre des Chevaliers de Colomb et membre de la Légion royale canadienne.
La maison Clovis T. Richard est une résidence privée de deux étages, inspirée du style néo-Queen Anne qui fut construite au début du XXe siècle. Elle est une des dernières maisons privées sur la rue Main dans la ville de Bathurst.
VALEUR PATRIMONIALE
La maison Clovis T. Richard est désignée lieu patrimonial local pour souligner l’importance de Clovis T. Richard et pour son architecture.
La maison Clovis T. Richard est reconnue en tant qu’ancienne résidence de Clovis T. Richard. Après des études au Collège Saint-Joseph de Memramcook et au Dalhousie University à Halifax, il s’établit à Bathurst en 1919 pour y ouvrir un bureau d’avocats.
La maison Clovis T. Richard est aussi reconnue pour son architecture. Construite selon un plan carré propre au modèle Four Square américain, elle prend une allure d’inspiration néo-Queen Anne grâce à sa galerie s’étirant sur deux façades et ses fenêtres en saillie sur deux étages sur la façade principale. La qualité de ses boiseries intérieures et la présence de ses partitions intérieures d’origine confèrent à cette résidence un cachet représentatif de la finition intérieure des maisons de ce type et de cette époque.
Sources: Wikipédia, Lieux patrimoniaux du Canada, Généalogie: Paul Richard